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[ Les chevaux legers ] [ Les poneys ] [ Les chevaux de trait ] [ Anatomie ] [ Habitat et entretien ] [ L'équitation ] [ Equipement ]
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Ardennais
30/03/2007 11:03
L'Ardennais est une race de cheval de trait léger, principalement élevé dans la région des Ardennes, d'où il tire son nom. Il bénéficie actuellement d'un certain engouement dû au côté écologique de son utilisation, en forêt par exemple et à son habileté sur toutes sortes de terrains.
Historique de la race
On pense que l'Ardennais serait un descendant de cheval de Solutré (-50'000 av. J.-C.), comme d'autres chevaux de trait du Nord de la France, tels que le Trait du Nord et d'autres chevaux de traits Belges.
Ce cheval a servi à la guerre, autant comme cheval de trait que comme cheval de selle, depuis les armées Romaines, jusqu'à la Seconde guerre mondiale. Il était également utilisé pour les travaux agricoles.
A la fin du XIXe siècle, il est croisé avec notamment des Percherons, des Pur-sang anglais et des Traits du Nord afin de le rendre plus léger et de l'adapter aux nouvelles exigences de l'agriculture et des travaux forestiers.
Caractéristiques
La taille de l'Ardennais varie de 1,60 à 1,65 m. Il peut peser de 700 à 1000 kg. Les robes acceptées pour la race sont le bai et le rouan. Le gris, l'alezan et l'aubère sont des robes moins fréquentes mais toutefois acceptées.
Ils ont une tête et de yeux expressifs, des fanons et une crinière bien fournis, leurs pieds sont larges.
Ce sont des chevaux doux et dociles mais néanmoins énergiques.
Utilisation
L'Ardennais est surtout utilisé pour le débardage en forêt où il a l'avantage de passer plus facilement que les machines et d'être écologique !
L'attelage est une autre discipline qui convient à cette race.
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Auxois
30/03/2007 11:05
Origine
Fortement apparenté au type Ardennais, l'Auxois résulte du croisement d'une jumenterie locale de chevaux « bourguignons » et d'étalons Ardennais, et surtout de Trait du nord, avec également quelques infusions de Percheron et de Boulonnais au XIXe siècle. Le gros Ardennais et le Trait du nord sont depuis le début du siècle les seuls utilisés.
L'Auxois est d'une taille plus élevée que l'Ardennais: 1,60 à 1,68 m au garrot. La robe est baie ou rouanne, éventuellement aubère ou alezane. La tête est courte, le front large, les oreilles petites et mobiles. L'encolure est brève, musclée, bien greffée. Le corps est massif, avec un garrot sorti, un poitrail large, un dos et des reins larges et courts, une arrière main longue, à la croupe fortement musclée ; la queue est portée bas. L'épaule est inclinée, bras et avant-bras sont bien musclés, avec des genoux larges et des jarrets puissants sur des canons courts et nets. Les membres sont robustes, aux poils peu fournis. Les allures sont amples et souples malgré la masse.

La région de l'Auxois dans la circonscription des haras de Cluny, comprenant toute la partie Sud-ouest de la Côte d'Or avec une extension sur les départements de l'Yonne et de la Saône et Loire, est le berceau d'élevage de la race. Région légèrement vallonnée, fertile, aux pâturages riches, l'Auxois a contribué à l'évolution de cette race vers un type de cheval plutôt grand de taille et de format.
Malgré des effectifs qui sont restés réduits, mais en croissance, le cheval Auxois a toujours été apprécié pour la culture. Sa puissance fait de cet animal un bon cheval de traction. Il est utilisé pour le débardage en forêt, le tourisme attelé, notamment le roulottage dans le Morvan et la production de lait de jument.
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Clydesdale
30/03/2007 11:17
Cette race de cheval de trait a été créé dans la vallée de Clyde en Écosse, au début du XVIIIe siècle, par des croisements entre des étalons flamands et des poulinières locales. Ils étaient destinés à la remonte du charbon dans les mines.
Ces chevaux d'une taille imposante se sont exportés dans le monde entier. Le Shire a compté parmi les chevaux ayant amélioré la race.
- Morphologie : Bréviligne.
- Allures : Action relevée.
- Tête : Large. Yeux écartés.
- Profil : droit.
- Encolure : Longue et bien greffée.
- Corps : Épaule oblique. Garrot haut. Dos court et fort. Croupe musclée. Cuisses musclées.
- Membres : solides. Articulations grosses. Jarrets larges. Pieds de bonne qualité, grands, plats et ouverts. Fanons très fournis.
- Robes : Baie, bai-brun voire gris, rouan ou noir avec souvent les membres blancs.
- Taille : 1,62 mètres à 1,70 mètre.
- Poids : En moyenne 1 tonne.
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Boulonnais
30/03/2007 11:22
Le Boulonnais est une race de cheval de trait originaire de Picardie. On dit de lui que c'est le Pur-Sang des chevaux des traits grâce à son élégance et ses allures rapides héritée des chevaux orientaux.
Historique de la race
On dit que l'origine de la race remonterait à l'époque de Jules César en 54 av. J.-C. Le Boulonnais a été croisé à plusieurs reprises avec des chevaux orientaux, notamment avec des Andalous et des Pur-sang arabes, ce qui lui donne son physique bien marqué.
Ce n'est qu'au XVIIe siècle que l'on donne à ce cheval son nom. A cette époque il assurait le transport du poisson entre Paris et la côte.
Une trop grande consanguinité à faillit faire disparaître la race, mais dès 1990, les éleveurs ont fait particulièrement attention et on relancé la race vers l'attelage et le cheval de loisir.
Caractéristiques
Standard de la race:
- Taille: : de 1,65 m à 1,75 m pour les mâles et de 1,60 m à 1,67 m pour les femelles, pour un poids moyen de 850 Kg.
- Robe: : gris, de très clair à pommelé foncé, parfois alezan, bai et bai brun.
- Tête: : courte, front large et plat, œil vif, naseau bien ouvert, oreilles petites et mobiles.
- Encolure: : rouée, épaisse et musclée.
- Corps: : Epaule parfaitement sortie, la poitrine est ample , le garrot est bien placé, souvent noyé dans la musculature.
- Membres: : forts, musclés, les articulations sont nettes et solides, les jarrets ouverts, les canons sont courts, les extrémités sont peu fournies en crins.
- Aplombs: : réguliers.
- Allures: : actives et amples.
Utilisation
C'est avant tout pour l'attelage que le Boulonnais est employé.
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Auvergne
30/03/2007 11:26
L’histoire du cheval Auvergne diffère peu de celle de beaucoup d’autres races locales à l’avenement d’une ère moderne. La mécanisation et l’évolution des modes de vie ne justifiant plus leur emploi, nombres d’éspèces furent vouées à disparaître. Il en va ainsi pour ce petit cheval, dont l’élevage, florissant jusqu’à l’aube du XX° siècle, n’a plus cessé de décroître…
Implantation de la race Auvergne :
photo Mr Rovidati C’est probablement Charles Martel, qui, en repoussant les Sarrazins des plaines du Vouillé en 732, a permis l’implantation et la constitution de la race d'Auvergne. En effet, après leur défaite, les Sarrazins vont y abandonner une partie de leur cavalerie dont s’empareront les Barons du pays. Les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne et de la Corrèze vont donc se peupler des descendants de ces petits chevaux orientaux pour former ce que les anciens hippologues nommaient la race limousine, fort estimée. Il semblerait que ces chevaux constituent la souche d’une population qui va essaimer au cours des siècles suivants dans tout le Limousin et l’Auvergne.
Un petit cheval de type oriental Des documents du XVII° siècle décrivent un petit cheval de type oriental, très rustique, asez proche du sang, et en 1834, GROGNIER définit le cheval d'Auvergne comme « une émanation affaiblie de la race Limousine, résultat immédiat du sang oriental ». Les écrits de cette époque sont d’ailleurs unanimes s’agissant de vanter les qualités de ces chevaux, qui, « mieux que les Limousins et tous les autres chevaux d’Europe, gravissent les sommets les plus éscarpés et courent sur les penchants des précipices » et qui, « élevés sur de maigres pâturages, sont faciles à nourrir et peuvent supporter de longues abstinences ».
Un tournant radical Si, des siècles durant, le climat, le relief et les pâturages du Massif Central ont façonné sa silhouette, il va connaître avec la création des Haras au cours du XVII° siècle une transformation radicale. C’est à partir de là, en effet, que la population de l’ancien cheval d’Auvergne va se scinder en deux branches, plus ou moins distinctes :
Le demi-sang d’Auvergne La première branche, gérée par les Haras et les éleveurs se trouvant dans leur zone d’influence, va concourir à la production du demi-sang d’Auvergne, cheval de guerre par excellence, dont les guerres d’empires font grande consommation. Suite à de multiples croisements, avec de l’Anglais et de l’Anglo-arabe principalement, le type va y perdre de ses qualités premières, et cette production étant soumise aux besoins impériaux va s’amenuiser peu à peu, pour disparaître avec la fin de l’utilisation guerrière du cheval.
Le cheval «à deux fins» Parallèlement, une utilisation rurale et agricole va permettre le maintien d’une seconde branche. Là encore, le type primitif va absorber de nombreux apports de sang étranger, mais pour produire « un cheval à deux fins », c’est à dire, pouvant, tout en conservant sa rusticité, produire du mulet, l’instabilité du prix et de la demande du cheval de remonte militaire poussant une majorité de paysans à lui préférer la production du mulet, et assurer le transport et les travaux agricoles. Dés la fin du XVIII° et tout au long du XIX° siècle, l’engouement pour un cheval de type trait est de plus en plus flagrant, et les paysans vont s’attacher à produire un cheval de plus en plus étoffé, mais conservant ses aptitudes au travail et sa rusticité, de là vient ce petit cheval montagnard que l'on retrouve aujourd'hui.
La désaffection... Au début du XX° siècle, la mécanisation et l’amélioration des voies de transport aidant, cette production diminue, et la population se rarefie. Les derniers sujets seront reconvertis dans la production de viande. Malgré un apport massif de sang breton puis comtois, l’expression de gènes très dominants a permis à cette branche de perdurer, et péniblement, arriver jusqu’à nous, mais en rangs clairsemés.
Cependant, l’animal a conservé ses principales caractéristiques de départ : sa rusticité légendaire, une parfaite adaptation au pays Auvergnat, une grande polyvalence et un caractère précieux.
Modèle : Postier léger, type médioligne
Taille : de 1,45 à 1, 55 m
Poids : 500 kg environ
Robe : Bai clair, cerise, cuivré, foncé ou noir pangaré. Les extrémités noires sont bien marquées ( pouvant remonter très haut sur les membres ). Pas de marques blanches importantes, balzanes haut chaussées et listes exclues. Poils fins, crinière simple ou partagée, parfois double, légèrement ondulée, queue très fournie, fanons abondants.
Tête : Petite, courte et expressive. Chanfrein rectiligne ( plutôt concave ). Nez de renard. Oreilles petites et mobiles. Oeil bordé, en amande, avec arcades sourcilières saillantes. Naseaux bien ouverts.
Corps : Encolure légèrement ronde. Epaule plutôt droite. Garrot un peu noyé. Côtes rondes, poitrail ouvert, poitrine descendue, rein court et bien attaché. Dos court et large. Croupe double, legèrement basculée mais non rabatue.
Membres : Très sains, canons courts, jarrets secs souvent un peu clos. Beaux pieds ronds, bien proportionnés à la masse.
Tempérament : Vif et généreux, bon porteur, sociable et rustique.
Utilisations
Petit cheval de loisir très polyvalent, il excelle en tourisme equestre comme en attelage. Il offre également de bons services en école d'équitation où sa physionomie et son doux caractère rassurent les néophytes tout en convenant fort bien aux cavaliers plus aguerris. C'est aussi un partenaire idéal pour le trec. Selectionné des siècles durant pour sa rusticité, c'est un petit cheval de montagne qui s'accomode fort bien d'une gestion de type extensive, ce qui permet son élevage dans un environnement de moyenne montagne où d'autres races s'adaptent moins bien.
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