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Shagya
29/03/2007 18:19
Historique
En 1789, sur décret de l'empereur Joseph II, un vaste programme d'élevage commence à Babolna en Hongrie. Il fallait trouver un cheval de guerre à la fois rapide et puissant pour porter les cavaliers en armure sur de longues distances. Il faut dire que la guerre coutait la vie à près de 6000 chevaux par an.
Une sélection stricte commença alors, énormément influencée par le Pur-sang arabe, et un étalon, Shagya X, donna son nom à cette race.
Le Shagya est inscrit au livre généalogique français des races étrangères de chevaux de selle.
Qualités
- Polyvalence : il peut s'exercer à toutes les disciplines équestres.
- Caractère : il est très docile (hérité de ses ancêtres pur-sangs arabes).
- Elegance : il est beau et harmonieux.
Caractéristiques
Sa morphologie est médioligne. Ses allures sont amples et élastiques. Sa tête est typée ; ses oreilles sont écartées et pointues ; son front est large et légèrement bombé. Son corps est harmonieux ; sa ligne supérieure est bien dessinée ; sa croupe est longue ; sa queue est bien portée. Ses membres sont secs et solides avec des aplombs corrects ; le tour de canon doit être supérieur à 18 cm. Sa taille au garrot est comprise entre 1,55 et 1,65 m. Sa robe est souvent grise mais toutes les couleurs sont admises.
AFCAS
L’Association Française du Cheval Arabe Shagya (AFCAS) a été fondée en 1987. Elle a œuvré pour obtenir la reconnaissance de la race en tant que « race étrangère de chevaux de selle » dès 1989. Elle rassemble éleveurs et propriétaires, mobilisés par la valorisation de ce patrimoine noble qu’est le cheptel français de Shagya, en partenariat avec l’Établissement Publics des Haras Nationaux et l’ISG.
Anecdote
- La race s'appelle Shagya , du nom du célèbre étalon pur sang arabe SHAGYA X, importé de Syrie en 1836.
- Il y actuellement quelques milliers de Shagyas à travers le monde (dont environ 350 en France).
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Tinker Irish Cob
29/03/2007 18:22
L’Irish Cob (ou Tinker, ou Gypsy Vanner) est la race reconnue la plus ancienne de l’Irlande. Pendant des siècles l’Irish Cob a été élevé uniquement pour sa grande gentillesse et ses grandes capacités au travail. C’est un cheval extrêmement patient et doux, idéal pour des enfants, des clubs, etc. Il s’est également avéré être une excellente race pour des disciplines multiples, tel que la chasse, le dressage, la rando et l’attelage.
Cheval de famille, il puise ses origines dans le monde des forains, qui cherchaient des chevaux rustiques, faciles à reproduire, sociables en troupeau et bons marcheurs pour l’attelage.
L'Irish-cob est un cheval irlandais issu comme la plupart des chevaux de race aujourd’hui de multiples mélanges, ceux de l’Irish ayant été très « colorés ». Il est reconnu depuis quelques années par l'Irish Cob Society (en Irlande, le berceau de la race). L'Irlande est le pays du cheval par excellence. Elle a fait naitre le légendaire connemara et de magnifiques hunters notamment issus de l'irish draught (le trait irlandais apparu à la fin du XVIIIe siècle). A ne pas confondre avec notre Irish Cob également appelé « tinker ».
Les croisements génétiques
Un petit retour en arrière pour tenter de comprendre les origines de cet équidé. Le cheval, petite monture celtique des Bretons venus de la « Grande Ile » d'en face sous la selle des Gaëls, apparaît en Irlande au IVe siècle avant J.C.
Vers 800, les Vikings arrivent à leur tour. Les échanges commerciaux (mais le plus souvent guerriers), favorisent, avec l'arrivée de bien d'autres géniteurs, de nombreux courants de sang: principalement Normand et Espagnol.
Du côté Anglais, les races d’équidés se croisent puis se stabilisent comme le Welsb cobs, et le Dales, originaires de la New Forest. Ils sont employés pour le portage. Au milieu du 16-18ème s, le Clydesdale est élevé dans la vallée de la Clyde alors que le Shire, le géant utilisé pour les transports et les gros travaux agricoles de la ferme, émerge dans de nombreux comtés. D'ailleurs son nom « Shire » signifie «comté» en anglais !
Les apports de couleurs
Pendant ce temps, arrivés d'Inde et de Roumanie, les peuples roms et tziganes s’implantent en Europe occidentale du 13ème au 15ème siècle, et se répandent en Irlande, ou ils voyagent au gré de leur fantaisie.
Les Gypsys arrivent dans ce pays avec toutes leurs richesses, bijoux en or, goût pour la décoration très colorée, pour l'enluminure... Mais aussi avec leur goût pour le spectacle (issu de leurs traditions circassiennes). Ils sont acrobates, jongleurs, dompteurs, montreurs d'ours ou de chiens. Ils connaissent bien les chevaux et en font commerce, ils ont une large expérience validée de leur longue tradition nomade.
En croisant toutes les races précédemment citées, ils recherchent las monture fiable, très calme mais endurante, pour pouvoir tracter au long des jours les roulottes richement décorées. Leur savoir en terme de sélection, leur don pour le « mariage » bien arrangé, ont été primordial pour le standard actuel de l'irish cob. Ils revendent les sujets à robe unie aux fermiers, ne conservant de préférence que les produits pies. Ces éleveurs talentueux ont une science innée pour obtenir la plus belle robe, la plus joliment colorée.
Côté caractère, l' Irish cob a été élevé pendant des générations au mileu de nuées d’enfants brayard et bariolés, entres autres animaux, chèvres, cobaye, poules et chiens, faisant partie du monde du voyage.
Aujourd’hui l' Irish Cob se retrouve sous divers noms : gipsy cob, gipsy vanner, traditionnal cob. Mais aussi tinker cob ou irish tinker, en souvenir des Roms venus de Roumanie et très habiles étameurs (étain = tink).
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Trakehner
29/03/2007 18:28
Histoire, caractéristiques, performances... Le Trakehner est renommé pour posséder l’ensemble des qualités que chacun recherche chez un cheval de sport : un modèle athlétique avec des allures déliées, équilibrées et confortables, un tempérament vif au service de son cavalier et enfin..
la beauté.
Mais d’où vient ce cheval exceptionnel ? La race Trakehner est la plus ancienne race de chevaux de selle d’Allemagne. Son berceau est la province de Prusse Orientale, région située le plus à l’est de l’ancien royaume prussien. Le climat continental, avec des hivers rudes et froids et une saison estivale courte et chaude, a modelé un cheval autochtone, appelé Schwaike ; descendant direct du Tarpan, il est connu depuis le XIIème siècle et décrit dans les documents de l’Ordre des chevaliers allemands comme un petit cheval léger et endurant, de couleur gris souris, apprécié pour sa force et sa rusticité (un cheval semblable existait au début du siècle en Roumanie). Dès le XVIème siècle, les chevaliers teutoniques tentent de faire évoluer la race vers un modèle plus massif et plus grand, susceptible de mieux porter les chevaliers et leurs lourdes armures tout en conservant les qualités premières de la race.
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En 1732, à l’initiative du Roi Frédéric-Guillaume Ier, père de Frédéric le Grand, le Haras Royal de Trakehnen est créé au coeur de la province sur un terrain défriché et drainé. Le Haras a pour mission de pourvoir aux besoins de la cour royale en chevaux de carrosse et de parade, c’est-à-dire en chevaux confortables, endurants et rapides. Les premiers étalons stationnés viennent d’Orient et la jumenterie est recrutée dans différentes souches : demi-sang importés d’Angleterre, danois de la race Fredericsborg, très connus à l’époque, et quelques juments arabisées d’origine turque, venant de Pologne.
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Sixtus et Gilbert Böckmann gagnant en CO
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En 1786, après le décès du Roi Frederic II et à l’initiative du nouveau Roi, Frederic-Guillaume II, très amateur de chevaux, le Haras Royal devient Haras de l’État Prussien et change de fonction : si la remonte des écuries royales reste encore une obligation, sa mission principale devient l’amélioration de la race locale. Sous la conduite du Comte Karl Lindenau, expert passionné, la sélection des meilleurs reproducteurs mâles et femelles s’avère impitoyable : les deux tiers des étalons et un tiers des juments sont éliminés. C’est à cette époque qu’apparaît la marque du bois d’élan tandis que l’activité du Haras de Trakehnen se concentre sur la production d’étalons pour les dépôts régionaux.
Les étalons sont des Pur Sangs Arabes - qui confèrent à la race sa grande beauté, son équilibre naturel et son tempérament agréable - des Pur Sangs Anglais, qui lèguent leur grande taille aux juments autochtones encore petites, mais aussi leur modèle longiligne, leurs aptitudes sportives, leur courage et leur résistance, mais aussi des Anglo-arabes 50% issus de juments Pur Sang Anglais (la démarche est donc rigoureusement la même que celle effectuée pour l’Anglo-arabe DS). Le premier étalon PS Anglais à Trakehnen est Saxony (1806-1810).
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Trotteur Français
29/03/2007 18:33
Le Trotteur Français (TF) est une race équine issue des anciennes races de chevaux carrossiers normands et sélectionnée uniquement pour les courses de trot.
Son origine remonte au début du XIXe siècle et est à rechercher dans l’ouest de la France, particulièrement en Normandie. L'élevage visait alors à répondre aux besoins de l’armée en chevaux de service. Le trotteur français a depuis lors beaucoup évolué du fait des nombreux croisements effectués et, avec l’arrivée de l’automobile, de sa spécialisation dans les courses de trot.
Dans les années 1830, les éleveurs croisèrent des juments indigènes avec des étalons pur-sang anglais ou arabes mais les résultats apparurent décevants. A ce premier type de croisement succéda, dans les années 1840 - 1860 celui avec des demi-sang en provenance d’Angleterre notamment des Norfolk, race de trotteurs aujourd’hui disparue. Apparurent ensuite les croisements avec des Orlov importés de Russie et surtout des Standardbred venus des Etats-Unis.
Conquérant (1858), Lavater (1867), Normand (1869), Niger (1869) et Phaëton (1871) sont les principaux chefs de race. La quasi totalité des trotteurs français descendent de ces cinq étalons.
L’apport du sang américain ne doit pas pour autant être négligé en termes d’élevage avec notamment, dans l’entre-deux-guerres, Net Worth, The Great Mac Kinney, Sam Williams et Calumet Delco, ce dernier étant un étalon fantome puisqu’il fonctionna clandestinement dans les années 1940.
En 1864, est fondée la Société du cheval français de demi-sang qui deviendra plus tard la Société d’encouragement à l’élevage du cheval français.
Quarante-trois ans plus tard, paraît le premier tome du stud-book Trotteur Français qui était alors ouvert. Il fut fermé en 1937.
Dans les années 1970 - 1990, survint un second apport de sang standardbred. En effet, Henri Levesque présenta sa championne, la grande Roquépine, trois fois victorieuse du Prix d'Amérique au chef de race américain Star’s Pride puis l’année suivante à l’un de ses fils Ayres. Il en naquit Florestan et Granit qui n’étant pas inscrits au stud-book ne purent courir qu’à l’étranger ou dans les « internationaux », épreuves ouvertes aux « chevaux de toutes races et de tous pays ». A la fin de leurs carrières de courses, ces deux étalons furent achetés par les Haras Nationaux et autorisés à la reproduction des trotteurs français. Il en alla de même pour un cheval de l'écurie Olry-Roederer (celle de Jamin), Kimberland, par Nevele Pride (autre fils de Star’s Pride), et Astrasia. Puis, dans les années 1980, quelques améliorateurs standardbred purent être utilisés selon des règles très précises émises par la SECF, gestionnaire du stud-book. Le stud-book a depuis lors été refermé mais l’apport de ce second sang américain a marqué le trotteur français devenu beaucoup plus précoce, notamment grâce à un éleveur comme Jean-Pierre Dubois dont les étalons, fortement imprégnés de sang américain, dominent tous les classements.
Les premières courses de trotteurs en France ont eu lieu, en 1836, sur la grève de Cherbourg, à l’instigation d’Ephrem Houel, officier des Haras Nationaux. On privilégia d’abord les courses au trot monté et les longues distances. Il en résulta un animal solide. Mais progressivement, après la Première Guerre mondiale, le trot attelé devint la discipline reine et les chevaux gagnèrent en vélocité. Le Prix d'Amérique fut créé en 1920, en hommage aux morts américains de la Grande Guerre. S’y illustrèrent notamment, outre Pro Patria, premier vainqueur, des trotteurs restés dans la légende comme Uranie ou Amazone B. A partir des années 1950, les Gélinotte, Jamin, Roquépine, Une de Mai, Bellino II, Idéal du Gazeau, Ourasi, furent également des chevaux de légende et les ambassadeurs du trotteur français à travers le monde.
Il naît chaque année environ 11 000 trotteurs en France mais le tiers seulement parviennent à se qualifier pour la compétition. En conséquence, beaucoup de chevaux des clubs équestres sont des trotteurs réformés ou n'ayant pas passé les tests de sélection des courses.
Les chevaux issus de cette race sont aussi présents en sport équestre notamment en saut d'obstacles. Certains des meilleurs chevaux de sport français, tels Galoubet A et Jappeloup de Luze, avaient une mère de race trotteur français.
Le trotteur, s'il n'est pas d'une grande élégance avec son profil parfois busqué et son manque d'allure, est réputé pour son calme, sa gentillesse et sa générosité.
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Alter real
29/03/2007 18:35
L'Alter Real est un cheval d'origine ibérique, il a commencé à être sélectionné au XVIIe siècle au Portugal.
Très proche du Lusitanien et du Pure race espagnole, il est un excellent cheval de dressage.
Historique
En 1748, les 300 premières juments d'origine andalouse qui formèrent la souche de l'Alter réal furent importées dans l'Alentejo, province du sud du Portugual, dans le but de créer une race de chevaux destinée à l'aristocratie.
En 1756, elles furent déplacées au Haras d'Alter où la sélection continua dans le but d'obtenir des sujets ayant de magnifiques allures.
Au XIXe siècle, la race faillit disparaitre suite à de nombreux croisements avec des races étrangères et fut sauvée au début du XXe siècle grace à l'apport de sang andalou.
En 1932, le gouvernement portuguais décida de s'atteller à nouveau officiellement à la sauvegarde de l'Alter Real.
Celui-ci reste un cheval rare, d'élite. Il est utilisé avant tout pour la haute école.
Description
L'Alter Réal est un cheval élégant à la tête expressive et au chanfrein rectiligne, à l'encolure musclée et portée haut, à la croupe arrondie et à l'arrière-main puissante.
Il mesure entre 1,53 m et 1,63 m.
Il possède des allures extraordinaires et très relevées .
L'Alter Réal a généralement une robe baie, baie-brun ou noir, mais il peut aussi être alezan gris ou isabelle.
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